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"RDV patrimoine" à La Bastide-de-Lordat

Chaque vendredi, retrouvez une idée de loisir proposée par la Communauté de communes, au cœur de ses missions quotidiennes. Aujourd’hui, la compétence d’inventaire du patrimoine est mise à l’honneur par notre "RDV patrimoine".


Saviez-vous que la CCPAP réalise l'inventaire du patrimoine des 35 communes membres ?! Recenser, étudier, faire connaître toute œuvre qui, du fait de son caractère artistique, historique, archéologique ou ethnologique, constitue un des éléments du patrimoine national : telles étaient les missions confiées par André Malraux en 1964 à la sous-direction de l'Inventaire général au sein du ministère de la Culture. La CCPAP s'inscrit dans cette démarche de connaissance et de mise en valeur de notre histoire locale.


Aujourd'hui, nous vous invitons à la découverte du village de Labastide-de-Lordat.

Bâtie en crête, La Bastide-de-Lordat domine la plaine de l’Hers. Elle est mentionnée pour la première fois en 1250 et fut vendue en 1416 à Hugues de Lordat-Cazenave. D’abord dénommée la Bastide-Garderenoux, elle prend alors le nom de la Bastide-Cazenave puis de la Bastide-de-Lordat. Le village est en parti bâti sur un plan régulier (nord-est).


Le château n’est mentionné qu’en 1491. Construit postérieurement, il vient perturber l’allotissement régulier du bourg. La première église, aujourd’hui disparue, était située à l’est du château. Elle sera déplacée courant du 17e siècle favorisant ainsi la naissance d’un nouveau quartier plus au sud. Une description du 17e siècle mentionne deux tours dont une servant de prison, le tout entouré de fossé.


Une fontaine monumentale est réalisée en 1912 par l’architecte Emile Sauret. Placée face à l’allée menant au lavoir (actuelle mairie), elle participe à une mise en scène de l’architecture publique. Les pierres de taille proviennent des carrières de Lacrouzette (Tarn) et les pièces de tuyauterie et de robinetterie ont été produites par la Société métallurgique du Périgord et la fonderie de Fumel.




De part et d’autre, deux statuettes en fonte représentent de jeunes tritons soufflant dans des conques marines.


Dominant l’ensemble, un Génie des eaux est assis sur une coquille Saint-Jacques et un animal marin tout en écoutant une grande conque.




A remarquer, sur le territoire communal , la présence de séchoir à tabac dont la culture s’est développée dès 1955. D’après une enquête ethnologique, 14 producteurs étaient installés à la Bastide-de-Lordat. La plupart utilisaient des bâtiments existants pour le séchage mais les plus fortunés ont fait construire de véritables séchoirs visant à protéger les grappes de l’humidité et assurer une ventilation suffisante pour éviter la dessiccation des feuilles.



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